J’ai une pratique artistique assez diversifiée. Ce rapport multiple à l’image est une porte d’entrée
dans mon travail photographique.
J’ai longtemps travaillé uniquement avec un appareil argentique. J’aime dans cette pratique les
étapes, ces moments qui ont chacun leurs contraintes, et qui comportent aussi une part de
hasard qui peut s’inviter dans le travail.
Il y a le temps de la prise de vue: arpenter des endroits, chercher des ambiances, trouver une
composition, amorcer une histoire.
Il y a le temps du travail en laboratoire: attendre, compter, refaire, améliorer et puis voir
apparaître doucement l’image.
Et puis il y a le temps de la monstration.
J’aime qu’une image ne se livre pas immédiatement, qu’en la regardant, le spectateur «ouvre une
porte » et s’interroge.
Depuis que je n’ai plus de laboratoire, j’ai continué à travailler régulièrement en argentique avec
un appareil photo en plastique, le Holga. Pas tout à fait hermétique,ce boitier fait apparaitre un
vignetage et des taches qui viennent ajouter un effet «passé» aux photos dont il a aussi «forcé»
les couleurs.
J’aime les apports de matières, les superpositions.
Dans la série Projet Vitrine, j’ai photographié la superposition des mondes qui se croisent sur de
grandes vitrines dans lesquelles étaient exposées les oeuvres du peintre Gwenael Salaün.
J’ai également travaillé à varier les supports afin d’ajouter une matière un peu comme l’ont fait
les pictorialistes au 19è siècle. Je n’interviens pas sur le négatifs mais je cherche à transcrire mes
photos sur des papiers à dessin afin “d’ ajouter un grain”, d’effacer des détails, de perdre des
indices et ainsi rendre les images plus énigmatiques.
Au mois de décembre dernier j’ai exposé, auTempo à Morlaix, une série de 21 photographies au
format 68x68 cm en couleur ou noir et blanc.
Il y a le temps du travail en laboratoire: attendre, compter, refaire, améliorer et puis voir apparaître doucement l’image. Et puis il y a le temps de la démonstration. J’aime qu’une image ne se livre pas immédiatement, qu’en la regardant, le spectateur «ouvre une porte » et s’interroge.
Depuis que je n’ai plus de laboratoire, j’ai continué à travailler régulièrement en argentique avec un appareil photo en plastique, le Holga. Pas tout à fait hermétique,ce boitier fait apparaitre un vignetage et des taches qui viennent ajouter un effet «passé» aux photos dont il a aussi «forcé» les couleurs.
J’aime les apports de matières, les superpositions. Dans la série Projet Vitrine, j’ai photographié la superposition des mondes qui se croisent sur de grandes vitrines dans lesquelles étaient exposées les oeuvres du peintre Gwenael Salaün.
J’ai également travaillé à varier les supports afin d’ajouter une matière un peu comme l’ont fait les pictorialistes au 19è siècle. Je n’interviens pas sur le négatifs mais je cherche à transcrire mes photos sur des papiers à dessin afin “d’ ajouter un grain”, d’effacer des détails, de perdre des indices et ainsi rendre les images plus énigmatiques.
Au mois de décembre dernier j’ai exposé, auTempo à Morlaix, une série de 21 photographies au format 68x68 cm en couleur ou noir et blanc.